dart

The Discrete Anisotropic Radiative Transfer Model

Un modèle efficace pour les études environnementales depuis l’espace :

Les capteurs satellites et aéroportés sont de plus en plus utilisés par les scientifiques et les décideurs pour étudier et gérer les forêts, cultures, agglomérations, etc. Leurs données, acquises dans des configurations instrumentales (résolution spectrale, direction d’observation, ouverture angulaire, etc.) et expérimentales (stade végétatif, état de l’atmosphère, direction du soleil, etc.) sont en général traduites en des paramètres de surface qualitatifs et quantitatifs caractéristiques des surfaces terrestres. Toutefois, l’atmosphère et l’architecture 3D des milieux terrestres faussent souvent cette interprétation. Les modèles de transfert radiatif capables de simuler la complexité des milieux terrestres et de l’atmosphère, sont donc des outils idéaux pour relier les données de télédétection aux paramètres de surface. Cependant, la plupart des modèles existants représentent de manière trop simplifiée les interactions dans le système Terre-atmosphère et les caractéristiques du capteur. Le modèle de transfert radiatif (DART) est l’un des modèles les plus complets pour représenter avec la Physique les interactions 3D du rayonnement visible à infrarouge thermique dans le système Terre-Atmosphère. Pour toute configuration expérimentale et instrumentale, il modélise les signaux optiques à l’entrée de radiomètres imageurs et de scanners laser (LiDAR) satellites et avions, ainsi que le bilan radiatif 3D, des paysages urbains et naturels.

DART est développé au CESBIO depuis 1992. Il a été breveté en 2003. Il fonctionne sur les systèmes Linux et Windows. Ses licences sont distribuées par l’Université Paul Sabatier. Elles sont libres pour les activités de recherche et d’enseignement.

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