SPOT4 (Take5) : statistiques de couverture nuageuse sur un mois

=>Nous avons reçu d’Astrium Geo toutes les images de niveau 1A de l’expérience SPOT4(Take5), acquises entre le 31/01/2013 et le 10/03/2013, qui ne sont pas entièrement couvertes de nuages. Nous ortho-rectifions ces images pour obtenir des produits de Niveau 1C. Il arrive cependant que la couverture nuageuse soit trop importante pour pouvoir fabriquer un produit de Niveau 1CToutes ces productions nous permettent de calculer des statistiques sur la proportion d’images nuageuses. 

OrganismeImages acquisesN1A produitsN1C produitsN1A (%)N1C (%)
CNES32418415756 %49 %
JRC54292753 %50 %
ESA84413449 %40 %
NASA48262654%54%
CCRS61117 %17 %

 En moyenne, la moitié des images acquises sont inutilisables car entièrement nuageuses ou presque, et l’autre moitié des images (60*60 km2) contient assez de pixels clairs (au moins 15%) pour que l’ortho-rectification soit possible. Lorsque nous aurons produit les masques de nuages au Niveau 2A, nous pourrons en déduire, pour chaque pixel, le nombre d’observations claires par mois.Nous n’en sommes pas là, mais nous avons constaté visuellement sur les acquisitions en Europe ou en Afrique du Nord,  que la totalité des pixels de ces sites ont été vus sans nuages au moins une fois en février, à l’exception de 3 sites : CAlsace, EBelgium, CTunisie (!). Pour le site Alsacien, il a fallu attendre le 4 mars, et pour le site Tunisien, le 10 mars. Enfin, seule une petite partie du site Belge a été vue, le 8 mars. 

Site nuages<10% 10%<nuages<50% 50%<nuages<80% Nuages>80%
Alpes2022
Alsace0006
Ardèche1104
Loire1032
Bretagne1014
Languedoc0222
Provence2310
SudmipyO1113
SudmipyE1113
VersaillesE2013

 Le mois de février 2013 a été très nuageux en France, mais malgré cela, la répétitivité de 5 jours a permis d’observer la quasi totalité des sites au moins une fois en un mois, parfois davantage, mais pas toujours. Si SPOT4 n’était passé qu’une fois sur deux, seuls les sites Provence, Alpes et Versailles auraient été observés entièrement à coup sûr. Ce résultat montre qu’il est absolument nécessaire de lancer les deux satellites Sentinel-2 à des dates très proches, afin de pouvoir assurer une utilisation opérationnelle et fiable des données. Il ne faudrait pas que les récentes réductions du budget de l’Union Européenne consacré à GMES/Copernicus conduisent à retarder le lancement du second satellite, réduisant la répétitivité de Sentinel-2 à seulement 10 jours pendant de longues années.

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