Sur Google Earth Engine, attention au syndrome de Mrs-Armitage-on-wheels
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Quelques collègues ont répondu à nos avertissements sur Google Earth Engine, en nous disant :
Oui, vous avez probablement raison, mais ne vous inquiétez pas, nous n’y faisons que des petits tests vite faits, mal faits, pas du vrai travail scientifique
Ces collègues étant pour la plupart (…) des scientifiques raisonnables, je ne m’inquiète pas trop. Mais pour ma part, me connaissant, j’aurais un peu peur d’être victime du syndrome de Mrs-Armitage-on-wheels. Le nom de ce syndrome vient d’un livre génial de Quentin Blake que je lisais à mes enfants, en VO (tous les soirs pendant 15 jours…): Mrs Armitage on wheels. Un autre papa vous le lit ici toujours en VO.(en Français, le titre a été joliment traduit par « Ameline Fourchedrue »)
Pour l’exemple de détection d’inondation présenté sur ce blog, ne seriez vous pas tenté d’introduire deux ou trois niveaux d’inondation au lieu d’un seul, de suivre le retrait des eaux, de comparer aux données d’inondation historiques, de coupler avec des données in-situ, d’appliquer l’outil à toute la France, d’y ajouter aussi la détection de la grêle, un petit modèle de respiration de la végétation dans le sol, pour savoir si les cultures ont une chance de ne pas pourrir, un suivi des courants pour retrouver les bouteilles qui se sont échappées de la cave de votre belle mère ? Mais que se passe t’il si le service GEE s’arrête, devient payant, ou simplement change, bref, si un caillou traverse la route sans regarder :
– « Paheehahurh » (lisez le livre, je ne veux pas vous gâcher la fin !).