SPOT5 (Take5) se prépare

=>Le projet SPOT5 (Take5), piloté par Sylvia Sylvander au CNES et Bianca Hoersch à l’ESA, avance bien. Voici quelques informations sur son calendrier :

  • le satellite finit sa mission opérationnelle le 31 mars.
  • la manœuvre de changement d’orbite devrait avoir lieu le 2 avril. Nous connaissons donc les traces du satellite pendant toute la période de prise de vue, grâce aux calculs de Jean-Marc Walter du CNES. Ce n’est pas exactement la même que cette de SPOT4 (Take5). Pour les chanceux qui participeront aux deux expériences, les angles seront donc un peu différents.
  • après la manœuvre, quelques jours de marge sont prévus pour vérifier que le satellite est bien sur la bonne orbite, et éventuellement corriger la première manœuvre.  Une première image sera rapidement acquise pour vérifier que toute la chaîne fonctionne, comme pour  SPOT4 (Take5).
  • Puis nous laisserons passer le week-end de pâques, et les premières acquisitions de routine seront programmées pour le 8 avril. Si quelque chose devait empêcher la manœuvre du 2 avril, nous serions conduits à retarder de quelques semaines le démarrage de l’expérience, mais c’est peu probable !
  • nous sommes en train de vérifier s’il est possible d’enchaîner les prises de vues demandées lors de l’appel à propositions. Des ajustements seront peut être nécessaires, et si nous manquons de chance, quelques sites devront être déplacés ou abandonnés.  Cette vérification demande beaucoup de  travail à F. Daniaud (de CS-SI, pour le CNES) : le satellite n’étant pas sur son orbite nominale, la programmation doit être faite manuellement, ce qui est très lourd puisque cette fois, nous allons acquérir plus d’une centaine de sites.
  • Des essais et simulations vont être menés au CNES (DCT/OP), pilotés par Martine Béhague, pour vérifier que toutes les opérations peuvent bien s’enchaîner.
  • les interfaces avec Airbus D & S (ex Spot Image) sont en train de se préciser
  • la préparation des logiciels de traitement a démarré, avec l’équipe THEIA du CNES, avec le support de Cap Gemini, et le CESBIO. Mireille Huc, au CESBIO, nous prépare une nouvelle version de la chaîne prototype MACCS qui saura prendre en charge SPOT5 (Take5).
  • Vincent Poulain (Thales-IS) développe des outils pour simplifier la préparation des sites. Pour chaque site, il faut définir l’emprise, préparer son MNT, trouver une ou plusieurs images de référence sans nuages pour l’ortho-rectification (LANDSAT 8 principalement), éventuellement les assembler, choisir la projection.
  • les études démarrent pour définir le serveur de distribution ESA-CNES

Plus que 2 mois avant le démarrage de l’expérience, nous n’allons pas chômer !  

Plus d'actualités

Dates de fauche en France

En 2024, des collègues du Cesbio ont publié un article* sur la cartographie de la date de fauche en France en 2022 à partir des données satellitaires Sentinel-2.   Leur magnifique figure 10 a attiré mon attention. La version à haute résolution fournie avec l’article (2861 × 2911 pixels) correspond à une image dont les pixels font […]

Évolution du jour de déneigement dans les Alpes françaises et les Pyrénées

Les socio-écosystèmes des Alpes et des Pyrénées dépendent étroitement des fluctuations annuelles du manteau neigeux. En particulier, le moment de l’année où la neige disparait détermine le début de la saison de croissance de la végétation de montagne et donc la période des estives. Le changement climatique est en train de bouleverser ce rythme saisonnier. […]

Nouvel article : peu d’apport des images Sentinel-1 pour le suivi du dépérissement des chênes et châtaigniers

Dans le cadre du projet SuFoSat mené au CESBIO, une collaboration entre trois laboratoires (CESBIO, Dynafor et P2PE) a permis d’évaluer l’apport des images Sentinel-1 pour la détection précoce du dépérissement sur deux essences de feuillus : les chênes et les châtaigniers sur une vaste zone (12 tuiles Sentinel-2, voir Figure 1). Des classifications ont été […]

Rechercher