Du nouveau à Theia

Dans le poisson (même d’Avril), tout n’est pas bon. Rétablissons les faits :

  • Après avoir lancé le projet Theia sur de bons rails, Marc Leroy quitte bien la direction technique du projet (mais il ne sera pas bien loin…)
  • Le remplaçant de Marc pour le CNES n’est pas encore connu (mais on sait que ce n’est pas Yann Kerr)

 Si vous tenez malgré tout à lire mes élucubrations poissonnières :

 C’est aujourd’hui, en ce début avril, que Marc Leroy quitte son poste de directeur technique de Theia, pour voguer vers d’autres activités. A son arrivée il y a cinq ans, le pôle Theia n’existait pas, et quelques années plus tard, près de 100 000 produits ont été fournis et distribués par le centre de traitement MUSCATE du CNES (en comptant les données SPOT (Take5)), une vingtaine de centres d’expertise ont été crées qui donneront probablement le jour à de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes de traitement, et le réseau d’Animation Régionale Theia (ART) comporte déjà 7 organisations régionales. Bref, le projet est bien parti. Cette nouvelle était annoncée depuis longtemps,  mais cachait une belle surprise, qui a  été  annoncée lors de la petite fête offerte par Marc à l’occasion de son départ : en effet, Marc Leroy va être remplacé par un ancien directeur d’un laboratoire de télédétection toulousain, au style radicalement différent, à l’énergie illimitée et au bagage scientifique impressionnant. Lors de son discours d’arrivée, Yann Kerr, car il s’agit bien de lui, a annoncé un train de mesures assez radicales qui laissent penser à un certain revirement des centres d’intérêt du pôle dans l’avenir :- les synthèses temporelles chères à Marc Leroy seront remplacées par des synthèses spatiales, et les produits Theia seront ramenés à une résolution géométrique de 40 km, « seule résolution pertinente pour de réels travaux scientifiques »- la distribution des données THEIA sera réduite à la plage horaire 6h-8h du matin (heure de passage de SMOS), permettant aux utilisateurs de travailler correctement dès la fin de la réunion quotidienne à 5h du matin. L’accès aux données se terminera à 8 heures du matin, heure à laquelle de toutes façons, le réseau internet sera coupé pour permettre un travail plus concentré.- l’utilisation de données optiques sera progressivement abandonnée et remplacée par l’utilisation de données radar, beaucoup plus adaptées à la thématique principale du pôle de données, le suivi de la tourbe et de l’eau qui la traverse au nord des îles Britanniques.     

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